lundi 18 avril 2011

"Piss Christ". Ne pas oublier les deux vraies questions posées par l'exposition d'Avignon

Nous apprenons que la pseudo "oeuvre" Piss Christ" aurait été endommagée le 17 avril lors d'une action entreprise par deux ou trois personnes. Cet action traduit l'état d'exaspération dans lequel les provocations anti-chrétiennes peuvent conduire certains. Par contre nous signalons ici que deux problèmes fondamentaux posés par cette exposition restent toujours d'actualité:

- les limites de l'art: jusqu'où peut-on aller contre ce qui est considéré comme sacré au regard des convictions religieuses d'une partie de la population ( en l'occurrence plus de 64% de la population )? N'en déplaise aux intellectuels gauchistes spécialisés dans la subversion des esprits, aux militants athées hurlant aux libertés élémentaires et aux bobos croyant intelligent d'applaudir toute création sortant des normes d'esthétisme et de bienséance définies par des siècles de civilisation;

- Surtout - et c'est le point essentiel sur lequel nous avons insisté dès le début- scandale inadmissible d'un financement public ( en l'occurrence un budget de fonctionnement de la Collection Lambert en Avignon à 100% sur fonds publics) d'une fondation exposant des productions dont l'anti-christianisme n'a rien à envier à celui mis en oeuvre dans les pires dictatures marxistes à l'athéisme d'Etat ( la photo "piss Christ" n'était pas la seule, même si elle était emblématique).

C'est ce dernier point qui est de loin le plus important. L'action physique précitée ne doit pas être l'occasion pour tous ceux qui ont manifesté leur opposition à cette scandaleuse exposition à ne pas poursuivre une action de protestation vis à vis des élus sur l'utilisation scandaleuse des crédits publics pour une exposition de ce type.
Cette question en contient une autre: scandale posé par un tel financement public mis en oeuvre sous un gouvernement dit de "droite" arrivé en place après des élections où de nombreux chrétiens ont pensé pouvoir accorder leur confiance à la majorité présidentielle face à une gauche qui avait essayé de tuer l'école libre en 1984.

PS: Nous soulignons ici l'excellent entretien accordé à Nouvelle de France par Mgr CATTENOZ, archevêque d'Avignon, dont on ne peut que saluer le courage dans la dénonciation d'une probable implication de la franc-maçonnerie dans l'exposition en cause.

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