mercredi 5 décembre 2012


Nous reprenons ici l'excellent article qui vient d'être publié sur France Jeunesse Civitas.

Après cet article quelques pistes de réflexion  d'action politique sont rapidement  proposées.

" Cet antichristianisme qui se développe en France


ae-portrait souriant.pngLe Colloque pour la Vie organisé à Biarritz il y a quelques jours par Mgr Aillet a connu un traitement assez similaire à celui de la manifestation du 18 novembre organisée par CIVITAS contre le projet de loi dénaturant le mariage et la parenté. Voilà qui n'est pas un détail et qui mériterait l'attention de tous les catholiques de France.

Dans les deux cas, ces événements ont fait l'objet de provocations haineuses de la part de milieux unis par un antichristianisme primaire et viscéral qui s'accompagne d'une volonté explicite de subvertir la famille et la moralité. « Aillet, occupe-toi de ton c… », « God save the gouine », « Oui, oui, oui, à la sodomie, non, non, non, à l’inquisition ! », tels étaient les slogans de Biarritz. Parmi les porteurs de cette dernière pancarte, des hommes travestis en religieuses et des femmes affublées de cornes de diable. De quoi nous rappeler l'attaque des FEMEN dénudées, coiffe de religieuse sur la tête et inscriptions pornographiques et blasphématoires sur le corps.

Le second point commun entre ces deux événements, c'est leur traitement médiatique. Dans les deux cas, les médias n'ont que peu évoqué la réussite de mobilisation de ces événements. Quasiment tous les gros médias ont préféré, dans un cas comme dans l'autre, insister essentiellement sur les contre-manifestations, faisant la part belle aux agitateurs.

Troisième point commun : les propos de parlementaires socialistes à l'égard de ces événements. A propos de ce colloque pour la Vie, le député PS présent, Sylviane Alaux, parlait à la presse « de provocation pure et simple ». De quoi ici aussi nous souvenir des propos insultants tenus par différents ministres et parlementaires socialistes à l'égard de la manifestation du 18 novembre et de ces 20.000 participants. Et, bien sûr, jamais la moindre condamnation des provocations antichrétiennes pourtant incontestables. On se souviendra pourtant que la même famille socialiste n'avait pas manqué de dénoncer les "provocations" lorsque l'actualité s'était arrêtée sur une obscure bande-annonce -circulant uniquement sur internet- d'un film se moquant de Mahomet ou sur une caricature blessante pour les musulmans publiée dans Charlie Hebdo. Le parti socialiste confirme ainsi ce que beaucoup savaient déjà : au nom de la laïcité républicaine, il s'émeut de toute "islamophobie" tout en applaudissant chaque démonstration de "christianophobie".

Pour les fondamentalistes de la laïcité, l'ennemi c'est le christianisme. Il est essentiel que chaque catholique en prenne conscience."

Alain Escada, président de CIVITAS

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Face à ce phénomène, quelles positions politiques ( au sens non restrictif du terme) à adopter? Quelques pistes:
1) Dénoncer systématiquement tout propos public volontairement blasphématoire, porteur d'injure gratuite et outrancière envers une autorité religieuse ou même un simple fidèle pour ce qu'ils sont  et représentent et tout acte antichrétien. Ne pas accepter la banalisation des propos et actes antichrétiens;
2) S'appliquer électoralement parlant à faire battre tout candidat d'un parti appuyant les mouvements diffusant des propos antichrétiens ( mouvements homosexuels, dits du "planing famillial", etc...) ou liés à des officines qui directement ou indirectement, de façon plus ou moins occulte  diffusent cet antichristianisme ( loges maçonniques des diverses obédiences,  associations promouvant le laïcisme);
3) Appuyer électoralement parlant les candidats qui prennent nettement position contre ces attaques et, lorsque c'est le cas, qui sont catholiques ( priorité 1)  ou de toute autre religion faisant référence à l'Evangile (priorité 2). Dans ce cas de figure, considérer qu'un candidat d'un parti qui appuie ouvertement ceux qui propagent des propos antichrétiens ( Parti communiste, Parti socialiste, les Verts, et mouvements gauchistes de diverses obédiences) qui se classerait dans un même temps comme "chrétien" ( conviction religieuse mais incohérence politique, entrisme pour faire passer ses idées politiques, etc...) devrait être rangé dans la catégorie des candidats à faire battre ( la discipline de parti jouera toujours s'il est élu);
4) S'engager dans la Cité lors des consultations électorales en cherchant systématiquement à faire battre les candidats appartenant à des partis appuyant les propos et actes antichrétiens et à créer un jeu d'alliance avec les autres.

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