vendredi 1 mars 2013

Nous reprenons  ici le communiqué de Karim Ouchikh, conseiller de Marine Le Pen. 

Pour ce qui nous concerne, nous ajoutons d'ailleurs que les églises qui ont été confisquées à l'Eglise l'ont également été avec tous les biens qu'elle possédait avant la révolution de 1989 et avec lesquels elle construisait, entretenait ces édifices, menait diverses oeuvres caritatives.

L'Etat s'était alors engagé en contrepartie à entretenir les églises. Elles le sont de façon  insuffisante sur fonds publics aujourd'hui. Certaines sont menacées de destruction car elles n'ont pratiquement jamais été entretenues; d'autres parce que leur entretien coûterait trop cher à la collectivité.

Une bonne justice dans un esprit de distinction du politique et du religieux ne voudrait-elle pas qu'on restitue à l'Eglise la valeur des  biens dont elle a été spoliée (qu'il faudrait évaluer à leur juste valeur patrimoniale en francs puis euros constants par une recherche historique sérieuse) et qu'il lui revienne à nouveau d'assurer l'entretien de ses édifices?





Communiqué de Karim Ouchikh, conseiller de Marine Le Pen à la Culture, à la Francophonie et à la Liberté d’expression, Président exécutif du SIEL

"Profitant de la complicité passive du ministère de la Culture, la mairie socialiste d’Abbeville s’apprête à démolir l’église Saint-Jacques au motif, largement contesté par les spécialistes, que cet édifice religieux menacerait de s’effondrer. Manifestement la vérité est toute autre : le refus délibéré des pouvoirs publics d’entreprendre à temps les travaux de restauration qui étaient indispensables à la sauvegarde de cette admirable église de la Somme, a précipité la dégradation d’un monument vulnérable qui avait pourtant survécu aux terribles bombardements de la Seconde Guerre mondiale.
A bien y regarder, cette coupable inertie dévoile l’existence d’une réalité accablante, soigneusement dissimulée aux yeux de nos compatriotes : fort d’un ensemble architectural remarquable comprenant 100.000 édifices, dont seuls 15.000 sont protégés au titre des monuments historiques, le patrimoine religieux français est délaissé sans honte par l’Etat et les collectivités locales, au point que 240 églises au moins, dont 13 à Paris, sont aujourd’hui menacées d’opérations de destruction.
Devant pareille atteinte à l’intégrité de notre patrimoine historique, – qui demeure inséparable de l’identité charnelle de la France, si bien célébrée par Fernand Braudel -, Marine Le Pen et le Rassemblement Bleu Marine exigent solennellement de François Hollande et de son gouvernement la mise en place immédiate, en tous points de notre territoire, d’un moratoire interdisant la destruction des édifices religieux mais aussi la programmation d’investissements publics destinés, grâce à un redéploiement intelligent des crédits alloués au budget de la culture, à préserver enfin les églises de France des outrages dont elles sont perpétuellement victimes".

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